Interview : Melchior – Tour de France du Coworking
C’est l’histoire de deux férus d’aventure qui un jour ont décidé de se lancer dans un tour de France des espaces de coworking dans l’optique de promouvoir les nouvelles formes de travail collaboratif. Qui sont ils ? D’où leur vient cette idée ? Après un article sur cet évènement, Melchior, co-fondateur de l’association nous dit tout lors d’une interview accordée à Burostation.
Comment a t-il connu Guillaume ?
Guillaume et moi nous sommes connu en école de commerce et ça fait 1 an et demi que nous désirons travailler dans le champs du coworking.
D’où viens cette idée de tour de France du coworking ?
Nous nous lancions tout juste dans l’entreprenariat et avions tenté de créer un espace de coworking dans le Jura, dans un ancien bâtiment en vente qu’il fallait totalement retaper, mais le projet était trop lourd pour nous. À la suite de notre projet d’espace en milieu rural, on s’est beaucoup renseigné sur tout ce qui était espace de coworking, on en entendait beaucoup parler notamment sur Paris qui occupe la scène médiatique.Nous nous sommes dit pourquoi ne pas parler des espaces de coworking.
Sous quel angle les espaces étaient étudiés ?
L’idée était d’aborder les espaces en partant du territoire et parler de toutes les initiatives qui nous plaisent dans les plus petites villes. Nous avons essayé de valoriser ces espaces de coworking qui naissent un peu partout.
Comment ont-ils structurés le tour ?
Nous avons fait notre tour de France en deux partie, en suivant l’itinéraire du tour de France de cyclisme. Sur la partie nord nous l’avons fait à distance. On a fait une sélection des espaces, puis on les contactait par téléphone en leur posant un certain nombre de question toujours d’un point de vue territorial: pourquoi cet espace est né dans cette ville ou ce village ? qui sont les gens qui fondent les espaces de coworking et comment il s’imprime dans le territoire ?
Sur la deuxième partie qu’on a faite, en camping-car, nous l’avons consacré à la partie sud de l’itinéraire on avait choisi entre Annecy et Espelette où on a identifié à peu près 80 espaces de coworking on ne pouvait pas tout faire en 2 semaines du coup on en a sélectionné 20.
Comment les espaces contactés ont ils accueilli le concept ?
L’accueil était très positif. On a souhaité valoriser tout ces espaces de coworking, c’est pour cela qu’on à posté un certain nombre de vidéos sur les espaces. Il y en a qui nous ont accueilli avec un petit déjeuner, un déjeuner ou un apéritif c’était vraiment l’opportunité pour eux de réunir leurs coworkers et cela nous à permis d’échanger à la fois avec les gérants et les coworkers autour d’un moment convivial. Mais nous sommes tombés au moment de l’été donc il y avait un peu moins de monde que d’habitude.
Quels espaces ont-ils préférés ?
Nous avons eu beaucoup de mal à classer les espaces de coworking, il y’en a aucun qui se ressemble : l’histoire, les partenariats avec les collectivités locales, l’ancrage local, les aménagements ne sont pas les mêmes en fonction de chaque ville, il y’a des décors design et des décors un peu plus simple. Chaque espace avait sa particularité.
C’est ce qui est intéressant, la richesse et la diversité de concepts qu’il y’a dans les espaces. Un espace de coworking à une grande singularité, cela dépend de sa communauté, des fondateurs et de ce qu’ils on voulu faire dans cet espace.
D’où viennent les noms du camping-car et de la mascotte ?
Suite à la campagne de financement du projet le camping-car et la mascotte se sont vu attribuer les noms de nos plus grands contributeurs, le camping-car s’appelait Madeleine et la mascotte Hansel.
Pourquoi avoir choisi un pingouin comme mascotte ?
Nous avons choisi le pingouin car c’est un animal qui vit en communauté et qui à tendance à se déplacer mais pas trop, un peu comme un coworker, le pingouin est aussi le symbole de Linux et cette mouvance vers un logiciel libre dont sont issus les espaces de coworking.
Hansel la grande star du tour ?
Hansel a été un grand atout pour nous, il a permis d’avoir ce petit côté sympathique. Le prendre avec nous dans les espaces de coworking à clairement accentué cet aspect de convivialité. Tout le monde voulait prendre la mascotte qui était assez grosse. Beaucoup de gens voulaient se prendre en photo avec, c’était assez drôle.
Une annecdote ?
Hansel a quand même connu quelques mésaventures, dès le début il s’est fait mordre par un bébé chien dans un espace de coworking ( rire ).
D’autres ambitions ?
Ce tour de France pour nous n‘était qu’un point de départ on a envie de continuer à faire des projets sur ce concept on va surement le reproduire l’année prochaine, à quelques détails près. On a plusieurs idées pour développer notre blog et continuer à sensibiliser au tour du coworking et à mettre en avant les espaces surtout dans les milieux ruraux.